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Groupe Action Patriote du 10 décembre / Liberté, Egalité, Fraternité, Ordre et Progrès !
12 avril 2006

le choix de la République

Aujourd'hui, c'est autour d'une véritable politique nouvelle qu'il faut rassembler les Français.

Pour ce faire, il ne s'agit pas, bien entendu, de se perdre dans les vieux clivages Gauche et Droite et des querelles qui n'ont plus aucun sens.

Il s'agit de savoir ce que nous sommes décidés à faire pour en sortir. Il s'agit de savoir si nous sommes décidés à nous battre pour une certaine idée de la France ou si nous sommes résignés à y renoncer.

Il s'agit de savoir si nous croyons encore à certaines valeurs et si nous sommes réellement décidés à continuer d'en faire le critère de nos politiques.

Entendons-nous bien, ces questions ne sont pas que des questions de principes. Le problème n'est pas seulement de savoir si nous sommes attachés à une certaine idée de la Nation, de l'Etat et de la République. Le problème est de savoir exactement ce que nous sommes décidés à faire pour elle. C'est à dire à quelles ruptures nous sommes disposés par rapport aux choix que nous avons l'habitude de faire depuis 25 ans et que la pensée unique interdit de remettre en cause autrement que dans les paroles.

Comprenons bien qu'il n'y aura pas de "réel changement" sans une véritable transformation.

Il n'y aura pas de "réel changement" si nous continuons comme nous le faisons depuis 30, de sacrifier l'emploi à la monnaie.

Si nous continuons de sacrifier l'investissement et la croissance à des critères comptables, si nous continuons de surtaxer le travail, si nous continuons de priver les entrepreneur des moyens d'entreprendre, si nous continuons de faire en sorte qu'on enrichisse en donnant et qu'on s'apprauvisse en travaillant, si nous continuons de ne rien faire pour enrayer le déclin démographique, si nous continuons de laisser la France se disloquer et des pans entiers du territoire sortir de la République, si nous écoutons ceux qui nous disent que la France va bien ou va mieux et que les Français ne le savent pas.

Et il n'yaura pas de "réel changement" non plus si nous le cherchons dans l'affaiblissement des valeurs de la République.

Il ne s'agit pas de prendre aux uns pour donner aux autres, il s'agit de faire en sorte qu'il y ait davantage de richesse à distribuer.

Il ne s'agit pas de soigner les effets de l'exclusion que génère le chômage, il s'agit d'en supprimer les causes.

Il ne s'agit pas de déplorer les conséquences de tout ce que nous avons décidé de faire depuis 30 ans, il s'agit de faire autre chose.

C'est à dire de donner enfin la priorité à l'activité, à l'emploi, à l'innovation, à la création de richesse.

La vraie modernité, ce n'est pas le ralliment à la pensée unique et à sa politique de contraintes.

La vraie modernité, c'est la réaffirmation de la volonté politique à travers le renversement des priorités, c'est de comprendre que c'est la force de l'économie qui fait la force de la monnaie et non le contraire, c'est de comprendre que c'est la récession et le chômage qui creusent les déficits et non l'inverse. C'est de comprendre que dans notre société, on est pas citoyen à part entière quant on a pas de travail, c'est de comprendre qu'il ne faut pas opposer l'offre à la demande, le producteur au consomateur, l'économie au social. C'est de comprendre que dans l'économie et dans la société, tout se tient, c'est de comprendre qu'il n'y a pas qu'une seule politique possible et que le marché ne peut pas décider tout seul du visage pour la France.

La vraie modernité, est dans le Rassemblement Patriote et Social et dans la République, elle est dans les politiques que ces choix inspirent.

Voilà pourquoi, où qu'ils se situent, dans tous les partis et tous les mouvements d'opinion, les bonapartistes  doivent maintenent prendre l'initiative d'une nouvelle démarche, davantage tournée vers l'avenir, répondant aux défis qui nous sont lancés.

Les bonapartistes, mais aussi tous les patriotes sociaux, ne sauraient non plus se résigner à cette vision malthusienne qui domine les esprits depuis la fin des "Trente Glorieuses" et qui a fini par saper toute politique de long terme.

Tous les partis, toute la classe politique est concernée. Un clivage nouveau est né entre ceux quine veulent plus de la Nation et ceux qui veulent y renoncer, entre ceux qui croit que la France a encore quelque chose à dire et ceux qui pensent qu'elle n'a plus qu'à se taire, entre ceux qui continuent de vouloir une France toujours singulière et ceux qui rêvent d'une France banalisée.

Il faut que tous les partis le comprennent, il faut qu'ils comprennent qu'on ne fait jamais rien d'important en politique sans le consentement du peuple. Il faut qu'ils comprennent que si, la France veut toujours avoir quelque chose à dire au monde, elle doit rester une République, Une et Indivisible.

Sommes-nous, oui ou non, décidés à rebatir l'Etat Républicain ?

Sommes-nous oui ou non décidés à nous adosser à la République pour affronter la compétition internationale ?

Sommes-nous oui ou non décidés à faire de la morale républicaine la référence de notre politique ?

Voilà les questions qui nous sont posées et auxquelles la crise de l'emploi, la montée du chômage, la multiplication des exclus, la dérive des territoires nous obligent maintenant à répondre.

Cette réponse ne peut pas être qu'une réponse de principe. La réponse ne peut pas être qu'une réponse abstraite.

C'est bien en réinventant cette "politique du rassemblement", en réinventant le bonapartisme que nous serons capable les uns et les autres de transmettre à ceux qui vont nous suivre une France plus forte, plus belle, plus juste que celle que nous avons nous mêmes reçue.

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